La fete à qui demain ?

Nombre de saintes furent Claire, mais la plus évidente fut sainte Claire des clarisses, que la ferveur populaire invoque « pour y voir clair » ; elle est ainsi la patronne des yeux et, depuis 1958, grâce à Pie XII, celle de la télévision. (Saint Clair, pour sa part est le saint patron des tailleurs.) En 1212, saint François d’Assise, le bienheureux qui parlait aux oiseaux, l’admit en religion, et sainte Claire fonda, sous ses conseils, l’ordre des Pauvres Dames, c’est-à-dire l’ordre des clarisses. Elle rendit l’âme à Assise en 1253, après une vie d’austéri­tés très dures et de dévotion ; elle fut, fait rarissime, canonisée deux ans à peine après sa mort. Au profane, Claire a une haute conscience de soi. Elle est l’image de celle qui résiste et ne cède pas face à la dureté du monde. Il est évident à ses yeux que la femme est pour le moins l’égale de l’homme. Elle croit au triomphe de la raison la sienne, s’entend ! La douceur cependant l’envahit dès qu’il s’agit des malheureux, des opprimés, des faibles, et elle révèle d’ardentes qualités de compassion et de dévouement. Dans une optique voisine, on la voit souvent venir en aide aux artistes et aider à leur reconnaissance. Personnalité racée, volontaire, exigeante : elle possède le charme rare de la claire rigueur. À suivre, car elle revient en vogue...

Oh claire :)

une penséee pour claire

Blaise fut un prénom très répandu au XIIIe siècle. On l’a vu resurgir au XIXe, à la faveur du Pauvre Blaise de la comtesse de Ségur, puis se raréfier à nouveau. Actuellement, Blaise n’est pas tenu pour désuet, ni totalement abandonné, mais c’est un prénom qui se fait discret et tire son charme de cette discrétion même. De très grands ancêtres veillent sur lui, tels Blaise Pascal et, plus proche de nous dans le temps, le poète Blaise Cendrars. Et puis, Blaise n’est pas seulement le Pauvre Blaise de la comtesse de Ségur, ni le fier Ruy Blas de Hugo ; il y eut, en effet, saint Blaise, évêque d’Arménie au ive siècle, qui vivait en ermite dans la forêt et en bonne intelligence avec tous les animaux, y compris les féroces qu’il soignait. L’empereur Licinius, qui persécutait les chrétiens, l’expédia en prison, mais rien n’y fit : autour de Blaise enchaîné, prodiges et miracles se multipliaient, et on raconte que saint Blaise guérit un enfant qu’étouffait dangereusement une arête de poisson. Pour en finir avec lui, on l’écorcha vif avec des herses de fer, puis on lui trancha le col. Saint Blaise est ainsi devenu le saint patron des cardeurs, des tisserands (à cause des peignes des herses), et on l’invoque pour la guérison des maux de gorge. En Allemagne, où blasen veut dire « souffler », un calembour consciencieux en a également fait le patron des meuniers et des joueurs de flûte et autres instruments à vent. Au caractère, Blaise se signale par une stricte rigueur morale, une vive intelligence et une intuition aiguë : il devine et il sent bien les êtres et les situations ; d’une nature attentive et inquiète, cet indépendant va son chemin avec passion, et défend vigoureusement ce qu’il croit et pense, mais peut filer tout droit dans quelque élan mystique. Du vif-argent à l’état pur...

Une invérifiable mais constante tradition veut qu’une femme ait essuyé, dans un geste de pitié, le visage ruisselant de Jésus qui montait au Calvaire, et que l’étoffe blanche utilisée ait gardé « imprimés » les traits du Sauveur. Le « voile de la Sainte Face » aurait ensuite permis de guérir des malades. Cette femme, nommée Véronique, fut donc la première sainte Véronique. Il y en eut deux autres du même nom. En France, ce prénom n’a commencé à être courant qu’au XIXe siècle. Si Veronika est en usage en Allemagne, c’est au contraire la forme Berenice, ou Bernice, qui s’est imposée en Angleterre depuis la Réforme. À l’origine, Bérénice était un prénom macédonien, que l’avancée conquérante d’Alexandre allait répandre au Proche-Orient et en Égypte. Princesse juive de la Bible, Bérénice, fille de Hérode Agrippa Ier, devait épouser l’empereur Titus, qui la répudia au dernier moment pour des raisons politiques ; Corneille (Tite et Bérénice) et Racine (Bérénice) firent leurs délices de cette histoire, ainsi, plus tardivement, que Brasillach (La Reine de Césarée, 1940). Comme la Bérénice « européenne », Véronique, au caractère, cultive volonté et bienveillance avec une grande droiture de sentiments ; elle est de surcroît fort active, fidèle et courageuse : de beaux jours lui sont acquis...

Aujourd'hui souhaitons une bonne fète a Agathe

Et c'est quand que je te fais ta fête kat ??

Quand tu veux Rémi!
Ma fete c'est tous les jours.....

Aujourd'hui nous souhaitons la fete a Eugénie.

Signification prénom :
Féminin d'Eugène.
Eugénie n'a sans doute pas eu le succès immédiat de sa version masculine. Le sexisme des sociétés anciennes accordait plus d'importance à la " bonne naissance " des hommes qu'à celle des femmes. C'est seulement aux premiers temps du christianisme qu'Eugénie commence à se répandre, en Orient comme en Occident. Mais, dès lors, elle sera accueillie avec le même empressement qu'Eugène et fleurira dans de très nombreux pays : Russie, Italie, Espagne, France en particulier. D'une façon générale, ce prénom n'est jamais resté très longtemps hors d'usage, même s'il a connu, ici et là, des périodes de reflux. En France, comme à Eugène, le XIXe siècle lui a été très favorable, illustré par la célébrité de l'épouse de Napoléon III, l'impératrice Eugénie. Mais, contrairement à Eugène, le reflux de cette vogue n'a pas duré et Eugénie reste aujourd'hui en bonne forme. La sainte patronne des Eugénie est de nos jours (il en existe deux autres, bien plus anciennes) une lilloise du XIXe siècle, Eugénie Smet, fondatrice de la congrégation des Sœurs auxiliaires, vouées à la prière et au catéchisme des enfants. Morte en 1871, elle fut béatifiée par Pie XII en 1957.

demain le 8 février

Saints, Saintes et Fêtes du Jour
Bienheureuse Jacqueline de Septisoles
Disciple de saint François d'Assise (+ 1274)
L'amie de St François s'appelle Jacomina de Settesoli..., veuve de Gratien Frangipani(d'où nom de la délicieuse frangipane qu'elle confectionnait pour St François quand il venait la voir à Rome). François la fit appeler quand il sut que sa fin approchait et elle est enterrée non loin de lui dans la Basilique d'Assise.
Sainte Joséphine Bakhita
Religieuse (+ 1947)
Giuseppina Bakhita (1869-1947), soudanaise, esclave puis religieuse.
La Mère Noire - ainsi l'appelaient affectueusement les gens qui la connaissaient - s'éteint le 8 février 1947.
Le pape Jean Paul II a béatifié Joséphine Bakhita le 17 mai 1992. Elle a été déclarée sainte le 1er octobre 2000.
Bonté et ferveur missionnaire
En 1931 sort un livre intitulé: Histoire merveilleuse. Ce livre raconte la vie de Bakhita et montre ses photos. Il connaît un grand succès.
Mémoire de sainte Joséphine Bakhita, vierge. Née au Soudan dans la région du Darfour, elle fut enlevée toute jeune, vendue plusieurs fois à des marchands d’esclaves africains et subit une servitude cruelle. Enfin libérée, elle devint chrétienne puis religieuse à Venise chez les Filles de la Charité, passa le reste de sa vie dans le Christ à Schio, au pays de Vicence, en subvenant aux besoins de tous, et mourut en 1947.

Bonne féte aux Félix

Signification prénom :
C'est le prénom souche de toute la famille formée à partir de l'adjectif latin que Félix retranscrit fidèlement (felix, felicis) et qui signifie heureux, chanceux, fécond.
Ce prénom, synonyme de bonheur, a eu un grand succès international dont témoignent les innombrables hommes célèbres qui l'ont illustré dans tous les pays européens depuis l'Antiquité. Plusieurs empereurs romains ajoutèrent le nom de Félix au leur, en particulier Commode et Caracalla. Ce fut aussi le nom de quatre papes des premiers siècles (dont un " antipape ") et d'une bonne dizaine de saints. Au cours des siècles, Félix a été le prénom de grands écrivains (l'Espagnol Lope de Véga), de musiciens (l'Allemand Mendelssohn), d'hommes politiques (le Français Félix Faure) et d'un héros de bande dessinée, Félix le Chat, œuvre de l'américain Pat Sullivan. Pour fêter Félix on a l'embarras du choix. Saint Félix de Nantes fut un évêque de cette ville, dans la seconde partie du VIe siècle. Il travailla à l'élimination du paganisme, fit construire une remarquable cathédrale, joua un rôle pacificateur auprès du roi franc, Childéric Ier, libéra des prisonniers et ensuite vendit tous ses biens pour secourir les pauvres. Il mourut en 582.

Je mets ce sujet en post it :)

une pensée à toutes les béatrice